Selon une nouvelle étude parue dans The Royal Society’s Biology Letters, nous devons traiter la pollution sonore comme un « polluant mondial majeur ». Des chercheurs britanniques ont examiné une centaine d’études sur l’impact du bruit sur la faune. Ils ont découvert que toutes les espèces animales – amphibiens, arthropodes, oiseaux, poissons, mammifères, mollusques, reptiles – sont très sensibles au bruit. On sait que la pollution sonore affecte la santé humaine mais selon les auteurs, ses conséquences sur la faune sont sous-estimées. Elle perturbe la chasse, l’orientation et la communication des animaux. Ils appellent donc à réguler plus efficacement ce facteur de stress environnemental.