C’est ce que révèle une étude allemande.
Vous avez l’habitude pleurer sur un tube de Leonard Cohen ou le Requiem de Mozart ? Eh bien, sachez que c’est bon pour le moral, selon une étude allemande intitulée « Le paradoxe de la musique qui évoque la tristesse » et parue dans Plos One le 20 octobre. Ce serait même la raison précise pour laquelle nous prenons plaisir à en écouter.
Des chercheurs de l’Université libre de Berlin spécialisés dans les interactions entre la musique, le cerveau et le langage des émotions ont suivi 722 personnes dans le monde. Ils les ont interrogés sur les effets qu’ils ressentent en écoutant de la musique mélancolique. Il semble que quelle que soit la culture de ces personnes, les effets seraient sensiblement les mêmes.
De manière surprenante, la musique triste créé plutôt de la nostalgie, voire l’apaisement, la tendresse, l’élévation et l’émerveillement. Ainsi, la musique triste, plus que la musique joyeuse, provoque « des effets émotionnels bénéfiques », selon les chercheurs. La musique triste a notamment le potentiel de « réguler l’humeur et des émotions négatives ». Nous y aurions d’ailleurs recours quand nous nous sentons seuls ou déboussolés.