Les Gbaya de République centrafricaine ont un répertoire appelé gima ta mon, «chants à penser» qu’ils pratiquent seuls ou en petits groupes. Ils s’accompagnent au lamellophone sanza dont le jeu influence la réflexion du musicien ou d’un autre participant. Un thème « à penser » induit par la mélodie pousse l’un ou l’autre à chanter en improvisant des paroles et des syllabes sans signification. Les chants et sanzas sont accompagnés d’un ou deux hochets. Ces chants sont des musiques intimistes, très calmes et d’une grande musicalité. Les Gbeya, sous-groupe Gbaya, ont un répertoire profane, joué sur xylophone, percussions et flûte, qui est très proche de ces chants à penser. C’est une musique qui aborde des thématiques de la vie de tous les jours. En savoir +